L’analyse est centrée sur la riche activité, dans le contexte génoise et ligure, des peintres qu’ont travaillé sur le rapport entre ‘quadrature’ et image figurée sur les voûtes et les parois frusquées à partir de la troisième décennie du XVIIe siècle jusqu’à la cinquième décennie du XVIIIe siècle. Dans l’étude de l’espace et de la fausse architecture d’illusion, on voudrai spécialement considérer, d’un côté, les différences d’invention dans la structure de perspective entre les artistes du premier Baroque génois, Andrea Ansaldo e Giulio Benso, et les peintres qui ont travaillés à Gênes entre XVIIe et XVIIIe siècle. De l’autre, on se propose aussi d’étudier le rôle et la fonction, dans ce domaine, des sculptures peintes : présences des sculptures à faux marbre, à faux stuc et à faux bronze sont insérées dans la scène à fresque avec une référence au contexte iconographique et avec un rôle fort de scansion structurale et d’accentuation rhétorique du sujet. La recherche veut ainsi porter en évidence les différentes moments de cette complexe univers décoratif, qui arrivera, entre XVIIe et XVIIIe siècle, à une intégration totalisante entre l’élément de la sculpture d’illusion et la scène principale représentée. Le projet de ces espaces ‘compliqués’ doive être suivi à travers la lecture des dessins des artistes et des leurs ateliers et, aussi, avec les témoignages des traités de perspective, à partir de Le due regole della prospettiva pratica di J. da Vignola con i commentarij del R.P.M. Ignatio Danti, Roma 1611 (ed. Stamperia Camerale; prima ed. 1583) et Lo inganno degli occhi, prospettiva pratica di Pietro Accolti, gentiluomo fiorentino e della toscana Accademia del Disegno. Trattato in acconcio della pittura, Firenze 1625, jusqu’à A. Pozzo, Perspectiva Pictorum et Architectorum…, Roma 1693-98.
L'ARCHITECTURE ILLUSIONISTE ET LA SCULPTURE FEINTE DANS LES GRANDS DECORS GENOIS DU XVII AU XVIII SIECLE
Leonardi, Andrea;
2011-01-01
Abstract
L’analyse est centrée sur la riche activité, dans le contexte génoise et ligure, des peintres qu’ont travaillé sur le rapport entre ‘quadrature’ et image figurée sur les voûtes et les parois frusquées à partir de la troisième décennie du XVIIe siècle jusqu’à la cinquième décennie du XVIIIe siècle. Dans l’étude de l’espace et de la fausse architecture d’illusion, on voudrai spécialement considérer, d’un côté, les différences d’invention dans la structure de perspective entre les artistes du premier Baroque génois, Andrea Ansaldo e Giulio Benso, et les peintres qui ont travaillés à Gênes entre XVIIe et XVIIIe siècle. De l’autre, on se propose aussi d’étudier le rôle et la fonction, dans ce domaine, des sculptures peintes : présences des sculptures à faux marbre, à faux stuc et à faux bronze sont insérées dans la scène à fresque avec une référence au contexte iconographique et avec un rôle fort de scansion structurale et d’accentuation rhétorique du sujet. La recherche veut ainsi porter en évidence les différentes moments de cette complexe univers décoratif, qui arrivera, entre XVIIe et XVIIIe siècle, à une intégration totalisante entre l’élément de la sculpture d’illusion et la scène principale représentée. Le projet de ces espaces ‘compliqués’ doive être suivi à travers la lecture des dessins des artistes et des leurs ateliers et, aussi, avec les témoignages des traités de perspective, à partir de Le due regole della prospettiva pratica di J. da Vignola con i commentarij del R.P.M. Ignatio Danti, Roma 1611 (ed. Stamperia Camerale; prima ed. 1583) et Lo inganno degli occhi, prospettiva pratica di Pietro Accolti, gentiluomo fiorentino e della toscana Accademia del Disegno. Trattato in acconcio della pittura, Firenze 1625, jusqu’à A. Pozzo, Perspectiva Pictorum et Architectorum…, Roma 1693-98.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.
