IRIS

Déchets à l’œuvre

Marinella TERMITE
2024-01-01
2024
9791041301027
Ce qui reste de l’humain, ce qui est mis à l’écart se fait narration à travers différentes formes littéraires capables ainsi d’assurer à ces résidus un rôle actif dans l’intrigue. Lorsque ces éléments agissent dans un cadre attentif aux soucis de l’environnement, les déchets se mettent à l’œuvre pour réaménager le texte en fonction de la notion du vivant. Comment leur traitement se fait écriture? Quel effet écologique engendrent-ils? Les exemples fournis notamment par des œuvres comme Cyrille et Méthode de Jean Rolin (Gallimard, 1994), Madame Diogène d’Aurélien Delsaux (Albin Michel, 2014), Le règne du vivant d’Alice Ferney (Actes Sud, 2014) ainsi que par les romans et les essais de Pierre Bergounioux, permettent de saisir leur spécificité actuelle par rapport aux nouveaux enjeux de l’urbanité et de la ruralité, de l’impact idéologique et de son détournement. De plus, en tenant compte aussi des références américaines (DeLillo, Miles), l’analyse de “ces déchets” en fera un laboratoire pour mettre à l’épreuve l’impact littéraire des “écocritiques” entre analogies et différences d’approche.
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