Le thème de l’impuissance dans la littérature libertine du XVIIIe siècle est toujours traité d’une façon comique. On représente des personnages de vieux vicieux qui, afin de s’aider dans l’acte sexuel, doivent se servir d’expédients, comme la flagellation, ou le voyeurisme. Le roman du XIXe siècle réserve tout autre traitement à ce thème. L’impuissant n’est plus un vieux, mais un jeune ; il n’est plus un personnage comique, mais tragique. Au milieu de ces deux saisons littéraires, qui traitent ce thème de façon si différente, se situe le roman de Félicité de Choiseul-Meuse, "Julie ou j’ai sauvé ma rose" (1807), où le registre libertin, mais pas comique, coexiste avec le registre sérieux, mais pas tragique.
Impuissance libertine et impuissance romantique
Silvia Lorusso
2024-01-01
Abstract
Le thème de l’impuissance dans la littérature libertine du XVIIIe siècle est toujours traité d’une façon comique. On représente des personnages de vieux vicieux qui, afin de s’aider dans l’acte sexuel, doivent se servir d’expédients, comme la flagellation, ou le voyeurisme. Le roman du XIXe siècle réserve tout autre traitement à ce thème. L’impuissant n’est plus un vieux, mais un jeune ; il n’est plus un personnage comique, mais tragique. Au milieu de ces deux saisons littéraires, qui traitent ce thème de façon si différente, se situe le roman de Félicité de Choiseul-Meuse, "Julie ou j’ai sauvé ma rose" (1807), où le registre libertin, mais pas comique, coexiste avec le registre sérieux, mais pas tragique.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.