IRIS

I plebisciti e le elezioni

FRUCI, Gian Luca
2011-01-01
2011
978-88-12-00043-2
Cet article cherche à montrer que les pratiques d’approbation «par oui ou par non», fondées sur le suffrage universel masculin que nous appelons a posteriori «plébiscitaires», ont dans la péninsule italienne une si longue tradition qu’elle marque de façon profonde la socialisation des italiens aux procédures électorales démocratiques directes dès les origines du Risorgimento. En particulier, la légitimation plebiscitaire du processus unitaire et le caractère révolutionnaire et unique de la plus grande partie des expériences électorales du Risorgimento (à l'exclusion de la dynamique stable entamée dans le Royaume de Sardaigne à partir du 1848) contribuent à fournir un surplus à la fonction cohésive et patriotique assignée à l'implantation des systèmes électoraux dans toute l’Europe libérale du XIXe siècle. Ainsi, dans l’Italie libérale post-unitaire, le processus électoral au suffrage censitaire et capacitaire est interprété comme un appel au peuple de type bonapartiste, légitimant la figure du souverain et le régime monarchique constitutionnel, et recourant de façon systématique à la candidature ministérielle ou officielle en opposition aux forces anti-systèmes.
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11586/189036
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