IRIS

L’Odeur en papier: Anatomie d’un sens chez Marie Nimier

TERMITE
2021-01-01
2021
978-1-80079-197-8
Dans le jeu entre les pleins et les déliés où, paradoxalement, le vide rassure et le plein inquiète, les odeurs constituent une source de vérité romanesque qui agit à l’intérieur des situations et des personnages de Marie Nimier à travers l’invisibilité. Au moment où l’espace et l’identité évaporent, l’écriture s’appuie sur cet effet sensoriel par un équilibre astucieux qui lui assure consistance et concrétude. Si, d’une part, l’odorat gère le récit par le biais de la nourriture, de l’amour, de la mémoire, de l’autre, il se fait porteur d’un système d’alerte narrative capable d’interagir avec les choix créatifs et de dévoiler ainsi les limites d’un monde de plus en plus dépourvu d’une sensibilité olfactive. Comment l’odeur s’installe-t-elle dans les pages de Marie Nimier? Quand et pourquoi l’écrivaine a-t-elle recours à cette ressource? Quel est le rôle de ce sens en particulier par rapport aux autres évoqués? Cette étude vise à analyser la fonction scripturale des odeurs en tenant compte de leur présence variable et de leur degré d’intensité afin d’établir un réseau littéraire qui, par son unicité et sa rareté, questionne les relations – désormais problématiques aujourd’hui – entre le langage des sens et son impact sur les sentiments.
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11586/369975
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