Al di sotto della storia, a ridosso della politica. Un filosofo reporter fra rivolte spirituali e governi senza limiti

Est-ce que le grand intérêt montré par Foucault pour la révolution iranienne peut être liquidé en le jugeant simplement comme le résultat d'une méprise et d'une incompréhension essentielle des événements? Une évaluation de ce type - proposée encore une fois par les curateurs du livre italien dans lequel en 1998 son reportage sur l'Iran fut réédité - peut être considérée correcte seulement à condition de négliger l'extrême richesse de la recherche que le philosophe français déroulait dans la même période. Ce que ce genre de critiques ignore est la grande importance qu'il attribuait au rapport entre pouvoir pastoral et révoltes spirituelles, entre religion et politique, surtout à partir du début du 1978. D'autre part, il n'est pas possible de penser que les protestations de Foucault contre les abus du régime khomeyniste soient le remède tardif à son "adhésion enthousiaste" à la révolution. De la fin des années soixante-dix la recherche de Foucault s'entrecroise continuellement avec l'attention militante au risques de violation et d'abus auxquels les "droits des gouvernés" sont soumis dans le monde à la suite des changements radicaux qui se vérifient depuis ce moment, dont la révolte iranienne n'est qu'un des plus significatifs.